Le syndrome douloureux régional complexe est une dysfonction d’un voire de plusieurs membres dans laquelle le niveau de la douleur ainsi que la durée sont disproportionnés comparativement à l'élément initiateur : un traumatisme minime, un acte chirurgical…
De nos jours, il a été admis (critères de Budapest, repris dans les
entretiens de Bichat) que ses symptômes locaux, même s’ils sont variables d’une personne à une autre, sont :
– des anormalités sensitives ;
– des troubles vasculaires ;
– de l’œdème ;
– de la sueur ;
– des troubles moteurs ou trophiques.
De plus, le SDRC occasionne d’intenses douleurs et des restrictions de mobilité au niveau de l’articulation atteinte. En cela, il interfère avec la vie familiale et professionnelle du patient. Ce dernier guérit spontanément la plupart du temps, mais dans un délai très variable. Et il peut souffrir de séquelles.
De nos jours, l’algodystrophie reste encore relativement mystérieuse pour le corps médical. Sa physiopathologie est variée. Pour n’en mentionner qu’un seul axe, citons le rôle d’un déséquilibre du système nerveux autonome, plus précisément d’une « suractivité » du système sympathique au détriment du système parasympathique (vagal).
Consultez le site d'une
association
sur le syndrome douloureux régional complexe.